Les spécialistes, connaisseurs, collectionneurs de montres de luxe forment un petit monde, une sorte d’entre-soi. Dans ce genre de milieu un peu à part, se crée forcément une proximité. On se connait et surtout on développe son propre langage.
C’est ainsi que ce petit monde, pour identifier chaque modèle et surtout se comprendre rapidement, va créer et donner des surnoms aux montres emblématiques, notamment les Rolex. Si vous souhaitez acheter un jour ce genre de montres, il est important d’en comprendre un peu le jargon, on vous explique.
Les Rolex
Si l’on parle de montres et de surnoms, il est alors inévitable de mentionner les Rolex. Tous les principaux modèles possèdent des surnoms. Un surnom peut faire référence par exemple à une personnalité qui ne portait que cette montre. C’est le cas notamment du modèle que l’on appelle désormais la « Daytona Paul Newman ». Le surnom peut aussi faire référence à la couleur de la montre. On peut citer la Submariner qui est de couleur verte. Chez les connaisseurs elle devient alors la Kermit ou encore la Hulk. Un autre modèle Rolex est lui rouge et bleu, c’est ainsi que la montre GMT Master II va devenir la Pepsi, comme nous l’apprend la page de Chrono24 dédiée au modèle. Mais les Rolex ne sont pas les seules à avoir des surnoms.
Quand les caractéristiques techniques font le surnom
Si les surnoms les plus connus ont été donnés à des Rolex, les autres marques ne sont pas en reste. Ce qui fait un surnom, c’est souvent un détail, une particularité, notamment les caractéristiques techniques. Prenons l’exemple de la PAM 194 de Panerai. C’est une montre imposante, lourde. Elle se distingue par son boîtier en titane des caractéristiques hors du commun. Cette montre est étanche jusqu’à 2500 mètres de profondeur, ce qui fait d’elle un modèle totalement à part. C’est ainsi qu’elle s’est vue affubler du surnom de Subzilla, Sub pour la profondeur et le suffixe Zilla en référence à Godzilla, ce dinosaure indestructible dans le folklore japonais.
Des surnoms qui font parfois débat
Certains modèles ont plusieurs surnoms. Ce ne sont pas différentes caractéristiques qui amènent à ce constat mais des petites querelles entre connaisseurs. Prenons exemple de la Seiko Turtle. Ce modèle est sorti dans les années 70 et a vite acquis le surnom de Turtle dû à sa forme de carapace de tortue. Ce surnom n’a pourtant pas fait l’unanimité et certains ont préféré appeler ce modèle “Cushion Case”. C’est pourquoi aujourd’hui ce modèle porte deux surnoms et seuls les connaisseurs savent très bien qu’à l’évocation de ces deux noms, on parle bel et bien du même modèle.
Les surnoms sont donc nombreux dans le monde de l’horlogerie de luxe. C’est un langage propre aux connaisseurs et si l’on veut acquérir un modèle prestigieux, il faut prendre le temps d’apprendre les codes de ce milieu.