L’émission Top Chef est si populaire que lorsque deux anciens candidats ont décidé d’ériger un restaurant temporaire, à l’image de celui qu’ils avaient créé lors du concours, il a rapidement été pris d’assaut et a dû fermer dès la première journée, victime de son succès.
Manque de matière première
L’expérience n’aura duré qu’une seule journée avant de cesser de servir des clients. La friterie temporaire d’Adrien Cachot et Mallory Gabsi, deux des participants de Top Chef, édition 2020, n’a pas su résister à la demande des spectateurs de l’émission devenus clients. Le problème ? Une friteuse professionnelle ! Ou plutôt le fait qu’il en aurait fallu plus que deux pour répondre à la demande.
Avec leurs deux friteuses, les chefs pensaient bien pouvoir répondre à toutes les commandes, mais ils furent débordés et ils manquèrent rapidement de matières premières : la patate. Ils se sont vus contraints de fermer le restaurant avant la fin du service du midi. Spécialistes de la cuisson sous pression (les candidats de Top Chef doivent y cuisiner des plats sur un court laps de temps), Adrien et Mallory ne se sont pas découragés pour autant. Ils sont allés renflouer le garde-manger et le soir venu, ils étaient de retour au travail à servir leurs frites à des Parisiens satisfaits.
Une idée annoncée à la fin de l’émission de télévision
Les deux stars de la télé avaient déjà prévu d’ouvrir leur restaurant éphémère qu’ils avaient imaginé lors du concours. Ils avaient d’ailleurs remporté cette épreuve face aux autres compétiteurs. Mallory est d’origine belge et pour lui la patate n’a plus de secret (bien qu’il ait aussi perdu une autre épreuve de Top Chef à cause de frites cuites à trop basse température…).
Les deux chefs avaient prévu de servir 400 couverts lors de l’ouverture. Mais en une seule journée, ils ont dû en livrer plus de 1000, ce qui a évidemment causé la rupture de stock. Car il y avait foule devant la péniche 140° Street, amarrée au quai de la Tournelle, dans le 5e arrondissement de la ville de Paris, là où les friteuses faisaient entendre l’ébullition de l’huile bouillante qui doraient les frites en double cuisson.
Lors de la réouverture du restaurant, le lendemain, les quantités de matière première avaient été revues et le problème ne s’est évidemment pas reproduit. Mais la demande est demeurée bien au-dessus des attentes des deux candidats, ce qui a causé certains problèmes de gestion des équipes. Il n’en demeure pas moins qu’ils songent à allonger leur période d’activité, qui devait cesser le 1er août, afin de faire de la friterie un lieu de restauration permanent.
